 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
Cotonou
: 850
000 habitants |
Ville
bâtie au bord de
l'Océan Atlantique
et bordée au nord
par le lac Nokoué,
composant de l'estuaire
du fleuve Ouémé.
Cotonou connaît
une croissance vertigineuse
basée principalement
sur des activités
portuaires et commerciales
importantes. Cotonou
offre aux touristes
des plages de sables
fins ; des marchés
dont le plus important
Dantokpa étale les
produits manufacturés
les plus inattendus.
Le centre de promotion
de l'artisanat regorge
d'objets-souvenirs.
Cotonou doit faire
face à plusieurs
problèmes dont le
plus important est
sa démographie.

Porto-Novo
: 200 000
habitants |
Porto-Novo
est la capitale
du Bénin. C'est
une vieille cité
historique en
bordure de la
lagune. Elle abrite
un musée ethnographique,
l'ancien palais
des gouverneurs
et un palais royal.
La ville de
Porto-Novo comprend
une nouvelle ville
et une ancienne
aux rues cimentées
très étroites
et sinueuses.
Comme Cotonou,
elle offre des
marchés notamment
celui de Ouando
qui prend l'ascendance
sur le grand marché
de Porto-Novo.

|
Parakou
: 110 000
habitants |
Parakou
est le Chef-lieu
du département
du Borgou, terminal
du réseau ferroviaire,
carrefour commercial
et cosmopolite,
Parakou abrite
un marché haut
en couleur et
un musée en plein
air. C'est la
principale ville
dans le nord du
pays. Parakou
présente
le visage de Cotonou
à une échelle
plus petite avec
ces voies si bien
tracées
et très
bien entretenues.

Abomey
: 70 000 habitants |
Ville-cité
historique, capitale
de l'ancien royaume
du Danhomè, abrite
un musée historique
aux multiples
souvenirs et vestiges
de ce glorieux
royaume, des palais
royaux distingués
par leur architecture
et bas-reliefs.
Il existe encore
aujourd'hui des
familles qui perpétuent
l'artisanat des
tissus appliqués
et l'orfèvrerie
et qui formaient
jadis une caste
au service des
anciens rois.

|
Natitingou
: 60
000 habitants |
Situé
au pied de la chaîne
de l'Atacora, Natitingou
est le chef-lieu
du département de
l'Atacora, le département
le plus riche en
curiosités touristiques.
Les nombreux marchés
de cette ville et
la grande de variété
du Folklore lui
donnent son caractère
original. Natitingou
abrite un musée
régional consacré
aux civilisations
de l'Atacora et
logé dans l'ancien
bâtiment colonial
de la préfecture.
On y trouve plusieurs
pièces de l'artisanat,
des armes traditionnelles,
des images, des
instruments de musique
et de chasse, etc.
|
Le Bénin autrefois Dahomey,
est le siège de
civilisations anciennes
et brillantes qui
furent bâties autour
de royaumes centrés
sur des cités-Etats.
Son histoire correspond
à celle de ses différents
royaumes. Ces entités
politiques bien
structurées étaient
pourvues de centres
urbains fonctionnels.
Elles avaient développé
un commerce local,
basé dès le XVIIème
siècle sur la traite
des esclaves puis
sur celle du palmier
à huile après l'abolition
du commerce négrier
en 1807. Cette économie
de traite a favorisé
l'installation,
le long de la côte
(surnommée "côte
des esclaves"),
de comptoirs commerciaux
contrôlés par les
anglais, les danois,
les portugais et
quelques français.
En 1704, la France
est autorisée à
construire un port
à Ouidah tandis
qu'en 1752, les
portugais fondèrent
Porto-Novo.
En 1863, le premier
protectorat français
est établi avec
le roi Toffa de
Porto-Novo qui recherche
de l'aide face aux
prétentions du roi
d'Abomey et attaques
des anglais implantés
à Lagos. La même
année, Glèlè, roi
d'Abomey autorise
les français à s'établir
à Cotonou.
En
1882, le souverain
du royaume de Porto-Novo
signe un nouvel
accord de protectorat
avec la France qui
envoie un "résident
français" chargé
d'assister le roi.
En 1884 le Dahomey
est colonisé par
la France. Un décret
établit la dénomination
des nouveaux territoires
"colonie du Dahomey
et ses dépendances"
avec l'octroi d'une
autonomie que ce
territoire gardera
jusqu'au 18 octobre
1904, où il est
incorporé à l'A.O.F.
(Afrique Occidentale
Française).
Le
4 décembre 1958,
la république est
proclamée et le
1er août 1960, il
devient indépendant.
La ville de Porto-Novo,
située en bordure
de la lagune devient
la Capitale. Commence
alors une période
de turbulence politique
fort mouvementée
jusqu'à l'expérience
Marxiste - Léniniste
instaurée le 30
Novembre 1975 et
qui n'a pas non
plus permis de régler
les grands problèmes
de la nation. En
décembre 1989, après
17 ans de régime
marxiste, le président
KEREKOU accepte
une conférence d'autocritique
qui sera convoquée
du 19 au 28 février
1990 sous la présidence
de Mgr de SOUZA,
archevêque de Cotonou.
Cette "Conférence
des forces vives
de la nation" met
en place un gouvernement
de transition. Au
terme des élections
présidentielles
de mars 1991, organisées
sous le signe du
multipartisme, Nicéphore
SOGLO est élu président
de la République
avec plus de 67%
des suffrages exprimés.
Somme
toute, les dates
importantes qui
ont marqué l'histoire
le Dahomey (d'après
l'empire médiéval
du même nom) sont
récapitulées
dans le tableau
ci-dessous
DATES
|
FAITS |
1650
|
Les
anglais
construisent
un fort
à Ouidah |
1664
|
Première
installation
de missionnaires
à Juda
(Ouidah),
les
capucins
bretons, |
1704
|
La
France
reçoit
l'autorisation
de construire
un port
à Ouidah |
1752
|
Les
portugais
fondent
Porto-Novo
|
1863
|
Les
français
établissent
leur
protectorat
sur
Porto-Novo |
22
juin 1894
|
Le
pays
devient
" la
Colonie
française
du Dahomey
et de
ses
dépendances
", par
décret
du Président
de la
République
française,
Marie-François
Sadi-Carnot.
|
14
juin 1898
|
Un
accord
franco-britanique
précise
les
frontières
du Dahomey
et du
Nigéria
|
23
juillet
1864 |
Une
convention
franco-allemande
détermine
la frontière
Dahomey
- Togo |
18
décembre
1904 |
Le
Dahomey
est
incorporé
à l'AOF
(Afrique
Occidentale
Française) |
4
décembre
1958 |
la
République
du Dahomey
est
proclamée
|
1er
août 1960
|
Le
Dahomey
devient
un État
indépendant.
Il est
membre
de l'ONU
et de
nombreuses
organisations
internationales. |
26
octobre
1972 |
Grand
mouvement
révolutionnaire
de libération
nationale
|
30
novembre
1975 |
Le
Dahomey
devient
la République
Populaire
du Bénin |
28
février
1990 |
Fin
de la
période
marxiste
léniniste,
création
de la
République
du Bénin
|
|
Le
Bénin
est
et reste
un exemple
extraordinaire
de démocratie
libérale
où
la liberté
d'expression
est
un droit.
Ainsi,
tout
citoyen
peut
parler,
écrire,
imprimer
librement,
sauf
à répondre
de l'abus
de cette
liberté
dans
les
cas
déterminés
par
la loi.
Cette
liberté
de la
presse
est
illustrée
par
ces
nombreux
organes
de presse
tant
écrite
qu'audiovisuelle.
Le Bénin
est
le premier
pays
disposant
en Afrique
de la
première
télévision
privée
de langue
française.
|
|
Depuis,
le Bénin fait
figure de
référence
et pays modèle
en Afrique
subsaharienne
en réussissant
une transition
démocratique
sans effusion
de sang ni
coup d'État.
Après la crise
économique
de la fin
des années
80 et l'abandon
de l'idéologie
marxiste,
le Bénin a
opéré des
réformes économiques
soutenues
par les principes
de libéralisation
et par les
programmes
d'ajustement
structurel
des institutions
de Breton
Woods de 1989
à ce jour
et de facilités
d'ajustement
structurel
renforcées
entamées à
partir de
1993. Ces
différents
programmes
ajoutés à
l'évolution
favorable
des cours
du coton,
au commerce
de réexportation,
à l'accroissement
du trafic
sur le port
autonome de
Cotonou et
aux programmes
de privatisation
des secteurs
productifs,
ont largement
contribué
à la reprise
de l'économie.
Depuis la
mise en place
du premier
plan d'ajustement
structurel
du F.M.I.,
en 1989, les
déséquilibres
des finances
publiques
connaissent
un redressement
spectaculaire
favorisé par
un processus
d'assainissement
des finances
publiques
grâce à la
réforme de
l'administration
fiscale, à
la lutte contre
la fraude,
à la réduction
des exonérations
et à l'élargissement
de l'assiette
de l'impôt.
En 1998, la
mobilisation
de recettes
globales a
atteint 208
milliards
de F CFA partagées
par la douane
(105 milliards
F CFA), le
fisc (89 milliards
F CFA) et
les recettes
du trésor
(13 milliards
de F CFA).
La
stagnation
de la campagne
cotonnière
ainsi que
la détérioration
de la situation
de l'acteur
public du
secteur :
la SONAPRA,
devraient
influer la
baisse des
recettes fiscales
1999 et 2000.
Par ailleurs,
le code des
investissements
du Bénin garantit
à toute personne
physique ou
morale, nationale
ou étrangère
la liberté
d'entreprendre
toute activité
industrielle,
agricole,
commerciale
ou artisanale
autorisée
par l'État.
L'investisseur
jouit également,
entre autres,
de la liberté
de gestion
et de transfert
des capitaux.
Le code des
investissements
accorde une
priorité et
des avantages
aux entreprises
qui contribuent
à la valorisation
des ressources
locales, à
la création
d'emploi et
de la valeur
ajoutée. Il
prévoit un
régime de
droit commun,
trois régimes
privilégiés
(ABC), et
un régime
dit spécial.
|
CARTE
D'IDENTITÉ
DU BÉNIN |
Nom
(actuel)
|
République
du Bénin
|
Ancien
nom |
République
du Dahomey
jusqu'en
1975 |
Localisation
géographique |
Afrique
de l'ouest
|
Fuseau
horaire |
G.M.T.
+ 1 |
Code
ISO |
BJ |
Superficie |
112.622
km² |
Frontières
|
Burkina
Faso:
306 km;
Niger:
266 km;
Nigeria:
773 km;
Togo:
644 km;
Maritime:
121 km. |
Population
|
6.200.000
habitants
|
Taux
de croissance
pop. (est.
2000) |
3.0
% |
Capitale |
Porto-Novo
(officielle);
Cotonou
(Gouvernement) |
Date
d'indépendance |
1er
août 1960 |
Type
de système
politique |
Multipartisme
avec régime
de type
présidentiel |
Langue
officielle |
Français
|
Principales
langues |
Fon,
Mina,
Adja,
Yoruba,
Batonu |
Principales
ethnies
|
Fon,
Mina,
Adja,
Yoruba,
Bariba |
Principales
religions |
Animisme,
Christianisme,
Islam |
PIB
1999:
(parité
des pouvoirs
d'achat) |
8.1
milliards
de $ US |
PIB
par habitant
(2000)
|
240.000
F CFA |
Taux
de croissance
du PIB
(2000) |
5.% |
Taux
d'inflation
(2000) |
3.1% |
Monnaie
Franc
CFA: |
1
Euro =
656 F
CFA (environ) |
|
|
|
|
|
 |
 |
 |
 |
 |
 |
|
|
|