Hépatite C : un problème de santé publique
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L'hépatite C : qu'est-ce que ?

L'hépatite C est une maladie virale causée par un virus infectieux qui circule dans le sang et infecte le foie qu'il peut endommager. Ce virus est le virus de l'hépatite C couramment désigné sous VHC. Le virus se développant rapidement dans le foie durant de nombreuses années, risque de provoquer de sérieux dommages pouvant être graves au foie comme la cirrhose chez certains patients. Cependant, la plupart des personnes infectées peuvent vivre de longues années après avoir été infectées sans éprouver de problèmes de santé majeurs. Ce sont des porteurs chroniques.

Cette infection se répand rapidement partout au monde et de façon très inquiétante dans le monde entier. Par exemple au Canada, plus de 5 000 personnes,principalement des jeunes, contractent le virus de l'hépatite C. En France, les chiffres sont encore... Par contre dans les pays en voie de développement et en particulier en Afrique des milliers de personnes sont exposées à cette affection. Les statistiques n'en disent pas long car les morts continuent de trouver des causes mystiques sous ces cieux.

L'infection au virus de l'hépatite C reste un problème de santé publique car le virus de l'hépatite C n'a été identifié qu'en 1989 malgré qu'il existait depuis très longtemps. Plusieurs personnes ayant contracté le virus l'ignorent encore car la maladie peut être dormante. Ainsi, chez certaines, il n'y aura pas de symptômes, alors que chez d'autres, les symptômes n'apparaîtront que dans 20 ou 30 ans. C'est pourquoi une personne peut-être à risque sans en rendre compte et transmettre la maladie.

Comment se transmet le virus de l’hépatite C ?

Le virus de l’hépatite C se transmet principalement par le sang et produits dérivés comme le plasma ou les plaquettes. Le nettoyage au javellisant ne détruit pas nécessairement le virus de l'hépatite C qui existait déjà dans les années 60 et 70.

Avant 1992, les personnes pouvaient être contaminées lors d’une transfusion, pendant une greffe, une intervention chirurgicale, un accouchement compliqué…

Depuis 1992, le risque est théoriquement nul. L’usage de drogues par voie intraveineuse est aujourd’hui la principale source de contamination. Enfin, il peut y avoir contact avec le virus dans certaines circonstances plus rares. Citons notamment : .....................................................................

  • Les actes "invasifs" tels que l’endoscopie ;
  • L’acupuncture avec des aiguilles autres que jetables ou à usage personnel ;
  • La mésothérapie si le matériel n’est pas à usage unique ;
  • Le tatouage ;
  • Le percing ;
  • Le partage de rasoir ou d’instruments coupants.
  • Il existe également, dans un risque de transmission de la mère contaminée à l’enfant lors de l’accouchement. Il est d’environ 5 %.

Enfin, il se contracte plus rarement par contact sexuel ou transmission périnatale.

Comment savoir si l'on est infecté au VHC?

Pour répondre à cette interrogation que plusieurs personnes se posent encore, il suffit de se soumettre à un simple test sanguin de dépistage de la maladie car il n’y a pas de symptôme spécifique lorsque l’on est contaminé par le virus de l’hépatite C (VHC). Si même le principal signe est une fatigue excessive ou parfois des démangeaisons au niveau du foie, seul le dépistage peut détecter l’infection. Pour être plus informé sur les démarches et autres il faut s'adresser à un professionnel de la santé.

Pour le dépistage, un seul test ELISA ( recherche d'AC anti-VHC ) de troisième génération est recommandée. Ainsi, la mesure des anticorps dirigés contre le virus dans le sang permet de savoir si on a été en contact avec celui-ci. La recherche du génome du VHC confirme la présence de ce dernier. Le dosage des transaminases (enzymes libérées par le foie en cas d’agression) permet également de suspecter une hépatite. En cas de positivité, le test est répété mais un test sérologique type RIBA est inutile. En cas de test douteux, une recherche dans le sérum de l'ARN du VHC par PCR est indiquée. .................................................................................................

On peut être positif au test des anticorps et négatif à celui du génome : cela signifie que notre corps a réussi à se débarrasser du virus.


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