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République de la côte d'Ivoire |
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Situation et climat Limité au nord par le Burkina Faso et le Mali, au nord-ouest par la Guinée, au sud-ouest par le Libéria, à l'est par le Ghana et à l'ouest par l'océan Atlantique, la Côte d'Ivoire couvre une superficie totale de 322 460 km2, dont 167 100 km2 sont à vocation agricole. Sur le plan éco-climatique, le pays est divisé en quatre zones qui sont, du sud au nord : une zone côtière de pêche et de cocoteraies; une vaste région forestière (environ 20 % de la superficie totale), fortement atteinte par le défrichement, et connaissant la plus forte pluviométrie (2500 mm/an, réparties en 2 saisons, de mars à juillet et de septembre à novembre); une zone de savane herbeuse; et une zone soudanienne méridionale (12,3 % de la superficie totale) soumise à un climat plus chaud et plus sec (900 mm/an en une seule saison des pluies, de juillet à novembre). Population La population totale était estimée à 12 948 000 habitants en 1992 (14 526 000 habitants en 1999), dont 6 961 000 soit 53 % de ruraux, contre 77 % entre 1965 et 1980. La croissance de la population est très forte du fait de l'immigration des populations frontalières, avec un taux de 4,2 % entre 1973 et 1988 et 3,01 entre 1988 et 1999. Le taux de croissance annuel de la population urbaine, qui était de 7,5 % entre 1965 et 1980, s'est élevé à 69 % entre 1980 et 1987. Économie L'économie ivorienne a enregistré une bonne performance dans les années 70 et au début des années 80, avec un taux de croissance global d'environ 7 % en termes réels. Le PNB par habitant a augmenté de 68 % entre 1961-63 et 1981-83, avant de subir une chute de 25 % en 1987 en raison de la baisse des prix internationaux du café et du cacao. Le PIB a connu ces dernières années un redressement spectaculaire : taux de croissance annuel de -0,8 % en 1993, 1,8 % en 1994 et 6,5 % en 1995. Les importations agricoles totales s'élevaient à 316 millions US$ en 1994, contre 486 millions US$ en 1980 (voir aussi les importations céréalières), mais cette tendance à la baisse est encore plus marquée pour les exportations agricoles : 2 milliards US$ en 1980, et 1,5 milliards US$ en 1994. Agriculture L'agriculture joue un rôle déterminant dans l'économie ivorienne, avec une contribution au PIB de 34,8 % en 1991, contre 39,6 % en 1965. Les superficies cultivées ont progressé régulièrement, et atteignent, en 1993, 3 710 000 ha auxquels il faut ajouter 68 000 ha de cultures irriguées. Les principales cultures d'exportation sont (avec leur production pour 1994/1995), le cacao (800 000 tonnes), l'huile de palme (280 000 tonnes), le café (145 000 tonnes), le caoutchouc (70 000 tonnes), et le coton. La zone forestière est propice à la culture du palmier à huile et à la production de cacao, café, bananes et ananas. La taille moyenne des exploitations y est de 6 ha. Au nord, le coton et le tabac sont les 2 principales cultures de rente. Les exportations agricoles ont fortement progressé depuis 1961-63, jusqu'à représenter 44 % du total des exportations en 1987. Les cultures vivrières sont constituées par le riz, le maïs, le mil, l'igname, les bananes plantains et, plus récemment, le soja. L'igname, le riz et le maïs sont cultivés en zone de savane, où les exploitations sont plus petites qu'en zone forestière (3,6 ha). Au niveau national, la récolte de riz est passée de 160 000 tonnes en 1960 à 670 000 tonnes en 1989, mais reste insuffisante pour couvrir les besoins (360 000 tonnes importées la même année). Le pays est autosuffisant en maïs (530 000 tonnes récoltées en 1994 contre 147 000 tonnes en 1960), manioc (1 475 000 tonnes) et igname (2 630 000 tonnes). Toujours en 1994, la production de bananes plantains a atteint 1 430 000 tonnes, et celle de mil/sorgho 83 000 tonnes. Les importations alimentaires sont constituées essentiellement de protéines animales, de conserves et de céréales, riz et blé principalement. Situation alimentaire Le taux d'autosuffisance alimentaire pour les productions vivrières a évolué comme suit :
Source : ESN (FAO, Economic & Social department, Nutrition division)
Les disponibilités alimentaires en termes de calories et de protéines ont progressé entre 1962 et 1972, et sont restées depuis lors relativement stables : 2490 kcal/pers./jour et 50 g/pers./jour en 1992. En 1997, la disponibilité énergétique avait augmenté pour atteindre 2 610 kcal/pers./jour. Cependant, les céréales et les matières grasses prennent une importance croissante dans la ration, au détriment des racines et tubercules, et des fruits et légumes (voir aussi la répartition des apports énergétiques). CARTE D'IDENTITE
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