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République du Togo | ![]() | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Situation et climat Limité au nord par le Burkina Faso, au sud par l'océan Atlantique, à l'est par le Bénin et à l'ouest par le Ghana, le Togo couvre une superficie d'un peu plus de 56 790 km2, dont 26 300 km2 sont à vocation agricole. La majeure partie des sols du pays (59 %) sont ferrugineux, et répartis en sols ferrugineux tropicaux lessivés sur faible et sur grande profondeur. En raison de son étirement en latitude, le Togo connaît deux régimes climatiques. Au sud (régions Maritime et des Plateaux), où règne un climat de type équatorial, on distingue deux saisons pluvieuses et deux saisons sèches (la grande saison pluvieuse va d'avril à juillet tandis que la petite dure de septembre à octobre, et la pluviométrie annuelle est en moyenne de 800 à 1 000 mm). Au nord règne un climat de type tropical caractérisé par une seule saison pluvieuse allant d'avril à octobre, et une seule saison sèche de novembre à mars. Population La population togolaise était estimée à 4 512 000 habitants en 1999 et la population agricole, en 1995, était estimée à 2 862 000, soit 69 % à l'époque, taux largement en baisse par rapport aux périodes antérieures (90 % en 1962 et 86 % en 1972), dénotant une forte urbanisation. Le taux moyen annuel de croissance démographique était de 3,3 % entre 1988 et 1999. La densité est en moyenne de 67 habitants/km2, avec une forte concentration dans les zones agricoles (193 habitants/km2 en 1987). Économie L'économie togolaise repose essentiellement sur l'agriculture, qui assure 30 % des recettes d'exportation, et l'exploitation des gisements de phosphates. Le pays dépend de l'extérieur pour son approvisionnement en biens de production et de consommation. Le PIB en francs courants est passé de 313,8 milliards de CFA en 1984 à 430 milliards de CFA en 1989, ce qui représente un accroissement annuel moyen de 6,5 %. En 1990, il a atteint 446 milliards de CFA. En 1994, les importations de produits agricoles étaient de 50,7 millions US$, tandis que les exportations étaient de 79 millions US$. Agriculture Bien que sa participation au PIB ait fortement régressé (56 % en 1961-63 contre 29,7 % en 1989), le secteur agricole continue à occuper 69 % de la population active du pays. La superficie cultivable représente 40 % de la superficie totale du pays, mais les superficies réellement cultivées n'en constituent que 6,5 %, dont une bonne partie est concentrée le long de la bande côtière. La majorité des exploitations agricoles sont de petite taille avec des superficies comprises entre 0,5 et 4 ha. Les principales cultures vivrières sont les céréales (maïs, mil, sorgho, riz) avec une production de 589 000 tonnes en 1999, les tubercules (manioc, igname, patate douce) avec une production de 893 000 tonnes en 1995, et les légumineuses (haricot, arachide) avec une production de 51 000 tonnes en 1995. Les cultures de rente sont constituées par le café, le cacao, le coton et le palmier à huile. Le pays a été subdivisé en cinq zones agro-écologiques qui sont :
Les importations alimentaires portent essentiellement sur le blé, le maïs et le riz décortiqué. Le volume des importations a fait un bond énorme depuis 1975 en passant de 2 000 tonnes (50 % de riz, 34 % de maïs et 16 % de blé) à 94 000 tonnes en 1989 (73 % de blé, 25 % de riz et moins de 2 % de maïs), et à environ 130 000 tonnes en 1998-99. Les exportations portent essentiellement sur le coton, le café et le cacao, et sur quelques réexportations de céréales importées. Ces réexportations céréalières ont été importantes en 1996-97 et 1997-98 (respectivement environ 132 000 tonnes et 276 000 tonnes), alors qu'elles sont traditionnellement d'environ 50 000 tonnes. Situation alimentaire En 1997, les disponibilités alimentaires caloriques et protéiques étaient respectivement estimées à 2 469 kcal et 59 g par personne et par jour, tandis qu'en 1992, elles étaient en moyenne de 2 242 kcal et 51 g par personne et par jour, les principaux produits consommés étant par ordre décroissant les racines et les tubercules (32,6 % en 1990), le maïs (20,4 %), le mil/sorgho (12,7 %), l'huile (9,3 %) et le riz (4,5 %). Le taux d'autosuffisance pour ces produits a évolué comme suit :
CARTE D'IDENTITE
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